Epistuline d'Eurydice

[Eurydice Edwin]

Eurydice entra dans la pièce, envoya une lettre déjà préparée et retourna dans ses appartements. Elle espérait que personne ne l'avait vu...

[Aravis Etlamun]

Une lettre d'Aravis arriva :
Cher professeur,
je suis heureuse, ainsi que maitre Azdhar, de vous annoncer la naissance de Laurefin, vous recevrai plus tard un faire part

Ma petite Laurefin

[Eurydice Edwin]

Eurydice envoya à Aravis, ses plus sincères félicitations et tous ses voeux de bonheur.

[Sandrin Grinpton]

Eurydice recoit un message de Sandrin

Bonjour je vous rappelle que vous etes attrapeuse dans l'équipe des profs, je vous convoite donc de venir participer à l'entrainement sur le terrain de quidditch

Bien à vous

Sandrin

[Manu Kessel]

Surprise

J'organise une petite fête dans le parc. Vous y êtes convié. Merci de venir habillé en tenue correcte.

Manu, le gaffeur / blagueur / farceur du château, pour vous servir...

[Kaena Ogushi]

Vous êtes invité à donner votre avis pour des images concernant votre école. Vous pouvez consulter le grimoire en question sur la Grande Salle.

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Kaena Ogushi.

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Mon tchi bébé za moi, Khyrian

[Sandrin Grinpton]

Sandrin envoya une lettre au professeur Edwin

Bonjour madame,

À l'annonce d'un examen confondent toutes matières, je me suis dit qu'il serait interessant, voir même agréable, de s'unir afin de faire un cours commun unissant les runes et la divination. Comme vous le savez s'en doute les runes sont utiliser dans un petit jeu simple comme moyen de voir l'avenir, alors, si cela vous interesse réécrivez-moi, afin de prévoir notre cours.

Bien à vous,

Professeur Grinpton

[Eurydice Edwin]

Eurydice fut surprise de recevoir cette proposition. Elle n'aimait pas beaucoup le travail en collaboration, mais l'idée était bonne... Alors, elle répondit affimativement au professeur Grinpton

[Sandrin Grinpton]

Bonjour Mlle,

Je voulais seulement savoir s'il serait possible de se voir pour planifier notre cours, si vous pouviez passer dans mon bureau, ce serait aprécier.

Merci d'avance,

Bien à vous,

Sandrin

[Eurydice Edwin]

Eurydice lui répondit alors:

"Je viendrais ce soir, si bien sur vous êtes libre...
En attendant votre réponse je vous présente mes plus sincères salutations.
Eurydice"

[Sandrin Grinpton]

Parfait, je vous attenderai.

Bien à vous,

Sandrin

[Eurydice Edwin]

Erianis et Tuanaël

Un grand boum avait résonné dans la haute tour qu’Eurydice n’avait pas quittée depuis une semaine. Elle n’avait plus eu la moindre prémonition depuis des semaines et s’inquiétait de plus en plus pour ses dons. Que ferait-elle si elle les perdait ? Serait-elle obligée de quitter l’école pour un avenir incertain ? Et chose étrange, ce qui aurait pu la rassurer quant à ses capacités, la faisait craindre de plus tristes présages ; puisqu’à la seule évocation de son avenir s’associait au fond d’elle-même une sourde angoisse. A force de se tourner et de se retourner dans son lit, elle avait finit par s’écraser par terre avec fracas. Sous ses pieds le plancher avait grincé. Tenant à grand peine sur ses jambes et faseillant, elle s’était dirigée tant bien que mal vers l’escalier. Elle avait en effet absolument besoin de se sustenter un peu et voulait voir si elle n’avait pas reçu les breuvages et potions, qu’ayant commandé à Rome, elle attendait déjà depuis bien trop longtemps à son goût. Elle avait fait un furtif passage dans les cuisines, avait demandé trois gâteaux secs aux elfes de maison sous leurs regards brillants et inquiets. Ils lui avaient chargé les bras de biscuits, de chocolats et de friandises diverses et variées en espérant qu’elle se laisserait tenter. Mais, elle n’y toucha pas le moins du monde gardant le tout précieusement entre ses bras. Comme en songe, elle se dirigea alors vers la salle des épistulines et alors que l’aube commençait tout juste à poindre, elle s’étonna de voir que son épistuline brillait d’un léger éclat rouge.

Elle se tenait debout, stoïque devant l’épistuline et un frêle sourire se dessina sur ses lèvres blanches. Brusquement, alors qu’un des paquets dont elle était chargée tomba par terre, elle revint à la réalité. Elle réalisa alors à quel point, elle avait faim et ouvrit le paquet. Le bruit déchire le silence et toute la salle, jusqu’à elle semble reprendre vie. Elle avale vite quelques paquets et sent son ventre gargouiller, signe qu’elle devait le remplir d’avantage. Elle engloutit ainsi, pour combler provisoirement le vide intersidéral de son estomac, les quelques vivres dont elle est pourvu et se dirige vers l’epistuline, soulève le plateau, se saisit de la lettre, légèrement déçue de s’apercevoir que ce n’est pas ce à quoi elle s’attendait et a à peine le temps de lire ce qui est dessus que déjà, elle se sent vaciller et devant elle jaillit un univers totalement inconnu et bien différent.

Erianis et Tuanaël.

Des voix, des cris, des bruits étranges et des objets hétéroclites font leur apparition et à la salle familière du château succède une pièce froide et sombre dans laquelle de nombreuses personnes courent en tous sens.

Et toujours ces deux mots répétés au milieu du capharnaüm assourdissant.

Erianis et Tuanaël.

D’une petite voix étouffée par le bruit environnant, Eurydice ne cesse de répéter :

‘‘Où suis-je ? Qu’est-ce que je fais ici ?’’
‘‘ Ne reconnaît-tu pas l’Evanesco que tu chéris tant ? N’est-ce pas ici la salle commune où les repas sont si convivial ?’’
‘‘ Crois moi’’ susurre la voix ‘‘ ou plutôt crois-toi’’

Rien autour d’elle, la peur qui la serre au ventre et toujours ces deux mots.

Erianis et Tuanaël.

‘‘ Mais que se passe-t-il ici ?’’ murmure une voix grave d’homme.
‘‘ Le manuscrit a été découvert…’’
‘‘ Celui qui contient les sorts initiaux…’’
‘‘ Le château s’effondre !’’
‘‘ Bon sang, y a plus rien à faire? Stooooooooooooooooooop arrêtez vous, calmez vous !’’ hurle la voix vainement.

Mais le vacarme et le boxon continuent. Et les ombres de courir, de tourner en rond et de chercher à s’enfuir sans y parvenir comme s’ils étaient coincés par leur angoisse.

Erianis et Tuanaël.

Et un mot, « irgastaï ». Soudain un grand silence.

‘‘ Les maisons doivent être renommées. Seul ça peut changer ce que tu vois’’ murmure doucement quelqu’un à l’oreille d’Eurydice. ‘‘Erianis et Tuanaël.sont les solutions’’

Puis autour d’elle toute la peur, la désillusion, la panique et le désespoir disparaissent pour ne céder la place qu’au silence pesant et à la chaleur d’une belle matinée d’été. Sur le sol gît une demoiselle, épuisée et en nage, dont les traits paraissent tirés par l’anxiété.

[Aravis Etlamun]

Aravis avait quitté son lit avant l'aube. Les traits tirés, le visage pâle et le corps amaigri, elle avait bien changé en l'espace de quelques mois seulement.

La directrice parcourut les couloirs, sans but précis, l'esprit occupé par trop de pensées.
Elle était ainsi depuis son retour de voyage. Ses lèvres dessinaient de moins en moins de sourires et même sa fille ne parvenait plus à la faire rire. Le monde allait mal, elle le savait et elle avait peur. Pour la première fois de sa vie, la jeune femme se sentait entièrement désemparée. Que pouvait-elle changer pour que le bien l'emporte sur le mal ? Pas grand chose. Elle n'était qu'un point sur la Terre parmi tant d'autres. Un minuscule grain de poussière qui devait assister en silence à la fin du monde magique.

Aravis passa devant une glace et eut du mal à se reconnaître.

*Je ne peux pas être ce fantôme, qu'est-ce qu'il m'arrive ?*

Elle continua son chemin, l'esprit peut être davantage troublé. Sa vie n'avait plus de sens, ou du moins, elle n'arrivait plus à lui en trouver un. Et il y avait ce voyage ! Elle avait entendu de drôles de choses, des légendes, des superstitions. Auparavant, elle n'y aurait pas fait attention, mais maintenant, cela valait-il le coup ?Elle ne savait plus.

Plus par automatisme que par véritable volonté, Aravis monta l'escalier qui menait à la salle des épistulines. Elle craignait chaque jour de recevoir des nouvelles de sa familles en provenance de France ou d'Angleterre. Des nouvelles lugubres. La peur ne la quittait plus. Elle ressemblait à une petite fille terrorisée.

En entrant dans la pièce, elle fut presque soulagée de constater que son épistuline était verte, mais en même temps ... elle se sentait recluse et abandonnée. Son regard passa alors dans la pièce et s'arrêta dans un coin. On y distinguait une vague forme recroquevillée sur elle-même, éclairée par un rayon de soleil. Ses yeux s'agrandirent soudainement, mais son tempérement d'infirmière l'emporta sur la petite fille apeurée. Elle s'avança et sa gorge se serra quand elle reconnut Eurydice.

Ses mains tremblèrent légèrement, mais bientôt, son âme de guérisseuse lui permit de reprendre le contrôle d'elle-même. Elle sortit sa baguette et murmura

\\"Enervatum\\"

Bientôt, le professeur de divination remua les lèvres. Elle apraissait aussi affaiblie et terrorisée qu'Aravis.

Ma petite Laurefin

[Eurydice Edwin]

« Viens ici petite… viens ici… »

Mais l’image fuyait toujours en chantonnant un air familier.

« Ne pars pas ! » s’exclama Eurydice dans un brusque sursaut. Mais l’image de la petite fille, innocente et pleine d’espoir s’était déjà évanouie laissant place au visage angoissé de la directrice.

« Je dois prévenir Lyra !» murmura-t-elle plus pour elle même presque en larmes. « Non… pas Eva ! »

Puis réalisant que personne d’autre qu’elle ne savait le triste sort que réservait son rêve à l’école, ellle tenta de reprendre pieds et se redressa pour expliquer ce qu’elle venait de voir tout en tentant de contenir vainement ses sanglots. Mais comment transmettre l’horreur, la peur et l’abomination qu’elle venait de voir ?

« C’est la fin… ! L’école, mais pas seulement l’école, tout s’effondre… Tout ça à cause du manuscrit contenant les sorts initiaux… Je ne sais pas comment Il peut faire ça mais c’est horrible… Faut absolument faire quelque chose, le détruire, le cacher, trouver quelque chose pour contrer son pouvoir… enfin faut absolument faire quelque chose contre Lui ! »

Soudainement, son ventre gargouilla bruyamment, la rappelant ainsi à une froide réalité.

« On doit faire quelque chose », murmura-t-elle maintenant très calme, « on doit et on peut… »

« Il faut que je vous explique ça, je suis sure que vous comprendrez » affirma-t-elle du ton résolu de ceux qui n’ont plus rien à perdre, en s’adressant pour la première fois directement à la Aravis.

*Après cela, j’irai prévenir Lyra… Elle doit savoir et faire attention elle aussi !*

« Et je pourrai aussi me sustenter et remplir ce ventre qui décidément est bien exigent ! » dit-elle en s’efforçant de sourire. Mais sa phrase sonna aussi creux que son ventre et bien déplacée dans l’univers lugubre.